Deb (non, perdue, je ne m’appelle pas Déborah), ancienne petite précoce (testée à 6 ans parce que je savais déjà lire et écrire couramment pendant que les autres enfants découvraient le BA BA des débuts de la lecture et donc je m’ennuyais à mort une fois arrivée en CP). L’équipe enseignante de l’époque tenta bien de régler le problème en me faisant sauter deux classes pour mon bien, mais j’avais malheureusement la maturité affective d’un bulot (je fis la dinde pour rester dans la classe de mon institutrice en ne sachant plus lire).

A évolué dans un environnement familial plus propice à la dépression infantile et au suicide qu’à l’éveil intellectuel (mais j’ai réussi à faire mon bout de chemin, bon gré, mal gré). J’en ai gardé une estime-de soi niveau 0.

Aujourd’hui, 32 ans, bientôt maman d’un(e) petit tchoupi(nette), un compagnon (et futur papa) adorable mais pas du tout armé pour gérer un albatros (j’ai gardée une légère dyspraxie motrice malgré de nombreuses séances de psychomotricité). Ceci dit, je sais qu’il fait de son mieux avec ses armes à lui.

Niveau profession, je suis illustratrice indépendante, sinon pour ne pas m’ennuyer, je suis aussi graphiste, photographe (pour le plaisir de l’image), prof de dessin (je donne des cours particuliers). J’apprends aussi le violon en autodidacte (et par la même occasion à caler une méthodologie de travail qui puisse me convenir) sans que je me lasse (et ça, ça arrive très facilement) et future motarde (comme j’ai un appart inférieur à un hectare de surface pour garer un cheval, après maintes réflexions, j’ai finalement trouvé qu’aller au boulot en moto serait plus judicieux et puis ça sera plus pratique pour suivre l’avion de chasse de mon homme lors de nos balades en amoureux).

Voiloù

Sinon, j’ai découvert ce site il n’y a pas longtemps donc je vais continuer ma petite exploration virtuelle. Je cherche des mamans et futures mamans pour discuter. Si certaines ont eu ce soucis de précocité, comment ont-elles réussi à se gérer en tant que femme, conjointe et mère (vous avez deux heures et un paquet de chouquettes).

(Bon en gros, je cherche aussi à me sociabiliser un peu côté interaction amicale femme-femme car je n’ai pas eu de bol avec la gente féminine, je ne tombais en général durant ma scolarité et dans le milieu de l’entreprise que sur des garces bien pouponnée du minois – j’ai eu des surnoms de leur part comme l’intello, la mouche, la taupe, la bigleuse, la maigre, l’anorexique, planche à pain – et plus attirées par des sujets tendance comme « plus belle la vie » et « comment ferrer un mec pour les nulles » que discuter par exemple « géométrie fractale » ou « la place de l’être humain au sein du règne animal » (Promis pour les volontaires : je ne vous mordrais pas).