Bonjour, Mon fils va avoir 10 ans (il est de fin d’année) et est en CM2. Il a d’excellents résultats scolaires. Il s’est toujours montré curieux de tout, posant de nombreuses questions notamment sur la mort, l’humanité, la géographie. C’est également un enfant cherchant sans arrêt les failles des adultes, analysant nos points faibles de façon à s’en servir. Depuis 2 ans, il se passionne pour les livres de philo (enfant !). Il lit énormément et nous devons l’emmener toutes les semaines à la médiathèque. Il savait lire avant l’entrée au CP. Il aime aller à l’école mais même si il a une pléiade de bons amis, il n’arrive pas à partager sa soif d’apprendre avec les enfants de son âge. Il fait du théâtre depuis 4 ans et est là, vraiment dans son élément. Il écrit des histoires et les productions d’écrit en CM1 étaient dignes d’un enfant de sixième d’après sa maitresse. A l’issue du CP, sa maitresse m’avait dit qu’il devrait sauter une classe d’ici le CM2. L’ORL qui le suit m’avait suggéré de faire tester son QI. Je n’ai rien fait ne sentant pas mon fils en souffrance.

Détail important : il a une soeur jumelle qui travaille aussi très bien mais je dirais, plus en phase avec ses camarades. Très sportive, les livres ne l’intéressent guère mais elle partage avec son frère des jeux où la créativité de son frère s’exalte. Elle est aussi pour lui un facteur d’intégration dans le groupe de copains puisqu’elle n’hésite pas à l’imposer de temps en temps.

Pourquoi vous interroger alors si tout va bien ? Et bien je remarque que mon fils est de plus en plus mis à l’écart par ses camarades. Il n’est jamais invité à un anniversaire seul par exemple alors que sa soeur, très »populaire » croule sous les invitations. L’entrée au collège me fait peur également : dans notre secteur, persiste le délit « de bon élève ». Comment pourra-t-il gérer cela en plus ?

En bref, pensez-vous que je doive le faire tester ?

Je précise que moi-même, j’avais été « testée » en CP et j’avais alors sauté le CE1. Je n’en garde pas un très bon souvenir d’où peut-être ma réticence à enclencher le processus pour « savoir »…

Merci de vos conseils.