- Ce sujet contient 10 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 10 années et 3 mois.
-
9 décembre 2014 à 11h21
Bonjour,
Maman d’un petit garçon de 2 ans et 10 mois nous ne savons plus comment le prendre ! Pour essayer de faire « court », valentin a appris l’alphabet seul à force de nous montrer du doigts les lettres (sur ses livres, plaques d’immatriculations, vitrines de magasins, etc. …) à partir de ses 14 mois. Il les connait toutes depuis ses 22 mois. Il reconnait également toutes les couleurs et fait la différence entre les nuances (bleu foncé, vert clair… etc. …) depuis déjà une bonne année, reconnait les formes géométrique depuis également longtemps, … Reconnait parfaitement sa droite de sa gauche et à un sens de l’orientation particulièrement aiguisé. Par exemple ; Alors que je l’emmène à l’école en bus, un jour Valentin me dis « après le pont, le bus va tourner à droite et après à gauche. »… Ce qui est parfaitement exact Etc. … etc. …
Tout ceci ne nous semblant pas être un soucis en sois : Valentin est particulièrement curieux de tout…
Voilà le soucis qui se pose aujourd’hui et alors même que nous l’avons inscrit en Ecole Montessori ; Depuis le retour des vacances de la Toussaint (et alors que celà se passait plutôt bien jusque là), Valentin insiste fortement en ne choisissant que des activités d’enfants plus grands que les enseignantes ne lui ont pas présenté comme par exemple, le serpent de l’addition, ou encore des exercices sur les notions de quantité…
Devant le refus de présentation (les deux enseignantes pensent que Valentin est encore très jeune et qu’il a plein de choses à découvrir avant), Valentin s’éparpille de plus en plus et écoute de moins en moins tout en insistant encore et encore sur les activités des plus grands… Jusqu’à hier = journée catastrophique : Valentin s’est montré très agité passant d’une chose à l’autre, refusant de choisir un travail.
Le soir Valentin me dit : « Je suis trop petit pour les activités que je veux faire. Alors j’ai regardé les autres enfants travaillés »…
J’ai bien l’impression qu’il réagit comme celà à force de se voir refuser les présentations des plus grands… Où va t-on ???? Il n’a pas encore 3 ans !!!… L’année ne peut se poursuivre ainsi pour lui…
Sans compter qu’il m’a entendu raconter celà au téléphone à ses grands parents par la suite ; j’étais entrain de le dire que la journée c’était très mal passée à l’école. La réaction de Valentin ne s’est pas faite attendre : il a suite à celà tout jeté de colère dans sa chambre en redisant qu’il était trop petit pour le travaille qu’il veut faire !
Jamais valentin ne m’avait fait celà… Il semblait extrêmement vexé…
En ce moment, il dort aussi très mal la nuit : vers 2H du matin, je peux le retrouver entouré de ses livres, se récitant des histoires qu’il connait par coeur. Alors que je rentre dans sa chambre pour le « recadrer » il me dit « laisse moi tranquille. Je « lis ». S’il te plait maman retourne dans ta chambre »
Ou encore : une nuit je les retrouvé à comtper sur ses doigts : il les levait un à un en disant
« 1 réveillé, 4 endormis, 2 réveillés, 3 endormis, 3 réveillés, 2 endormis, 4 réveillés, 1 endormi, 5 ! : ah ba il sont tous réveillés maintenant ! Il n’y en a plus d’endormis ! C’est drôle ! »
……………….. Voilà en gros pour résumé le comportement de Valentin qui aura 3 ans en février prochain…
Pour une dernière petite histoire : Hier soir, Valentin se met à chanter « petit papa Noël » qu’il a du entendre à l’école ces jours ci. Au moment du refrain Valentin se borne à dire : « Petit papa Noël QUAND DRA du ciel,. … » Je le reprends en disant « quand tu descendras du ciel »… Valentin se borne en redisant « »Petit papa Noël QUAND DRA du ciel… »… J’insiste sans comprendre, me disant que c’est bizzar, lui qui entend et répète pourtant bien tout… (???)… Alors que je réinsiste en le reprenant une énième fois :
« quand TU DESCENDRAS Valentin ! »
Valentin fini par me répondre agacé :
« Mais NON ! CE N’EST PAS POSSIBLE DE DESCENDRE DU CIEL !!! »… voilà donc pourquoi Valentin se bornait à dire « QUAND DRA » en évitant le mot DESCENDRE !!!!
Il faut suivre………………………………………………………………………..
Que pensez vous de tout celà ?… L’école doit-elle céder en lui présentant les activités des plus grands… ? Elles sont en fait passées un cran au dessus à un moment donné car il commençait à s’agiter… (Valentin a très bien réussi ce qui lui était demandé et s’est re calmé) mais là, il leur semble qu’il est vraiment trop jeune pour ce qu’il demande… résultat : Valentin est HYPER agité et nous n’arrivons plus à nous faire entendre… ni à la maison, ni à l’école…
-
10 décembre 2014 à 14h17
J’étais comme ça quand j’étais petite…
En CP, je faisais du rubik’s cube parce que je m’ennuyais. Du coup, on m’a proposé de faire des exercices de niveau CE1 ou CE2.
Puis j’ai découverts une passion. C’est peut-être vite dit, mais c’est ça qui m’a donné une bonne raison de me lever le matin, ou d’être, tout simplement.
J’ai vu un psy. Elle m’a donné des astuces, m’a expliqué la vie…
Et grâce à elle, j’ai compris qui j’étais vraiment. Une enfant précoce, et j’ai appris à l’admettre.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il m’a fallut comprendre ma précocité.
Et je pense que Valentin devrait comprendre aussi. Pour qu’il l’interprète mieux, pour l’aider à s’adapter.
Je n’ai que 13 ans, mais j’espère que mes conseils vous seront utiles^^ -
11 décembre 2014 à 15h08
Bonjour,
Je pense qu’il faut que vous trouviez le moyen d’obtenir un arrangement avec l’école en mixant les activités « obligatoires » de son âge et des activités plus intéressantes pour lui.
Une piste à explorer est d’expliquer aux enseignants de Valentin, pour être motivé, a besoin de comprendre pourquoi on lui demande tel travail : exemple : colorie ce dessin avec les bonnes couleurs pour que je sache si tu les connais, cela marche mieux que « colorie ce dessin avec les bonnes couleurs » : cela peut sembler bête mais souvent il suffit d’une explication. Ensuite expliquer aux enseignants que Valentin domine bien les notions de base, et qu’il a donc besoin et envie d’aller vers des tâches plus compliquées, même s’il rate, tant pis, au moins il aura eu un moment de « plaisir ».
J’insiste sur le sens à donner, de même que vous pouvez lui expliquer qu’il doit montrer qu’il sait faire ce qu’on lui demande pour pouvoir aller plus loin (à condition bien sûr que le contrat soit respecté avce les enseignants), lui dire que tous les enfants ne connaissent pas les formes, les couleurs…et que c’est normal qu’on lui demande de travailler dessus.
Eventuellement aussi demander aux maitresses si Valentin, quand il a fini son travail, peut venir en aide aux autres….
Voilà, je pense qu’il est nécessaire pour le bien de votre fils qu’il ait accès à des activités de plus grand, tout en réalisant le minimum obligatoire, c’est à dire oui trouver le bon compromis.
Bonne chance -
12 décembre 2014 à 13h55
Bonjour,
Merci pour réponses !… J’ai finalement pris un RDV avec une Psychologue qui reçoit des enfants précoces, dès la semaine prochaine.
Après une brève discussion avec elle au téléphone, elle m’a rassurée et ne comprends pas pourquoi l’école fait « barrière » aux demandes de Valentin car en théorie, une école Montessori devrait justement suivre et acceptée ses demandes… C’est ce que je pensais aussi à vrai dire…
Comme je le disais plus haut, elles ont déjà permis à Valentin d’augmenter « d’un niveau » mais pour les enseignantes il est, désormais, tout de même « BEAUCOUP TROP JEUNE » (pour reprendre leurs mots) pour les histoires d’addition et de soustraction…
Entre nous, Valentin s’amuse pourtant tous les soirs au moment du fromage en disant :
« Je coupe mon fromage en deux »
Il porte ensuite un bout à la bouche et dit
« Ah ba il m’en reste plus qu’un »…
Par la suite, il porte le deuxième morceau à la bouche et conclu : « Et bien maintenant il en reste zéro ! Il y en a plus ! »Il recommence par la suite en nous réclamant un autre morceau de fromage et repart sur : « je coupe mon fromage en 3 », etc. … 2… 1… 0 (sur le même modèle)
Aucune idée comment il a, notamment, fait le lien entre « zéro égale à « plus rien » ou comment il est arrivé à ce genre de réflexions… Sans doute à t-il vu les plus grands faire à l’école…
On est bien d’accord que quelque part, Valentin aborde par ce jeu et de lui-même la soustraction et que ses demandes de ce genre d’exercices en classe ne sont donc pas si « délirante » pour son âge ! Je me trompes ????
Je n’ai pas osé parler de ce petit jeu aux enseignantes, au vu de leur réaction à ce jour… J’attends maintenant avec impatience le RDV de la semaine prochaine avec la Psy qui j’espère nous soutiendra et nous aidera face à l’école où Valentin se montre de plus en plus perturbateur…………………………………………… Une chance, malgré tout, que tous les âges (de 2 ans et demi à 6 ans) soient mélangés car il peut au minimum observer !!
Merci encore à toutes les deux pour vos réponses.
-
22 décembre 2014 à 21h37
Bonsoir, nous avons eu rdv avec une psy spécialisée par deux reprises et elle soupçonne très fortement une précocité chez Valentin… Elle pense qu’il est cependant encore jeune pour le tester et nous conseille de le faire courant juin (il aura 3 ans et 4 mois)… Sachant qu’il faudra le refaire vers 6 ans. Y aurait-il des témoignages de personne ayant testé un enfant si jeune ?… Peut-être devrions-nous attendre un peu plus longtemps… Il est de tout de façon évident que Valentin est en sérieux décalage… Le soucis c’est qu’il semble deja en « souffrir » a l’école… Un test, même envisagé a 3 ans – 4 mois, peut-il vraiment nous apporter des réponses plus précises en dégageant bien les point fort et plus faible ?… Cela peut il vraiment nous aider a cet âge ?… Pour conclure sur une petite note d humour ; Hier a table, Valentin fait tomber sa cuillère par terre. Je lui dis, par deux reprises : Valentin pourquoi as-tu fais tomber ta cuillère par terre ? Il me répond, mot pour mot, de manière très calme et avec grand sérieux : « Ah non ! Elle est tombée toute seule quand je l’ai lâchée. » Lol. Bonne fêtes de fin d’année à tous !
-
29 décembre 2014 à 16h58
Bonjour Christelle,
Mes enfants ont tous passé les tests à 3 ans et quelques mois et cela nous a aidés pour leur scolarité.
Cela dépend du test que la psychologue va proposer :
– matrices de raven : donne de fortes indications mais ne suffit pas à interpréter tous les points forts et faibles. Amusant en général pour les enfants précoces qui y participent volontiers.
– bilan psycholgique : vous permettra de mieux cerner votre enfant. Le seul bémol que j’y mettrais est de faire attention si vous avez un enfant très timide, il peut alors ne pas participer et cela « fausserait » un peu le bilan, dans ce cas il vaudrait mieux attendre.
Si votre fils a eu un bon contact avec la psychologue, je vous conseille de faire le test, cela sera une aide pour lui comme pour vous. Par ailleurs si cela vous aide à obtenir une adaptation, rien ne vous oblige à en refaire un à 6 ans.
La seule chose est de rester à l’écoute de votre enfant et de réagir en cas de besoin, même dans quelques années. En effet, en grandissant les choses évoluent…mais vous n’en êtes pas là encore.Bonnes fêtes à vous aussi !
-
9 janvier 2015 à 16h41
Bonjour
mon fils n’était pas aussi jeune qd il a passé un WPPS3, il avait tout juste 4 ans 1/2 et effectivement on a attendu le début du CE1 pour passer un WISC 4, plus précis. Mais quand même ça nous a donné des indications utiles et surtout cela nous a permis d’anticiper les problèmes qui n’ont pas manqué d’arriver. Donc même s’il est jeune, je le ferais. Les indices que vous citez fonc penser à une précocité à n’en pas douter. Les jeux de mots on en a eu beaucoup aussi !
-
31 janvier 2015 à 11h01
Bonjour,
Merci à ce forum et pour vos réponses !
Quelques nouvelles positives : depuis la rentrée de janvier, les Enseignantes de l’école Montessori où est inscrit Valentin ont pu avoir un échange constructif avec la Psychologue qui a vu Valentin en fin d’année ; Elles ont pu suivre, par la suite, ses conseils en n’hésitant plus à proposer des activités d’un niveau plus élevé en fonction des intérêts de Valentin ; sa réaction a été immédiate : De nouveau calme et posé à l’école comme à la maison… Il ne tape plus ses camarades de classe et est au contraire très attentionné envers les autres qu’il aime aider !… Elles ont par ailleurs « lâcher prise » par rapport aux activités de groupe pendant lesquels Valentin se montrait perturbateur, désobéissant… La Psy leur conseillant de ne pas le forcer à y participer… De respecter ses moments de retrait « dans sa bulle », qu’il en avait besoin… Ceci a également participé à ce qu’il se pose : Valentin commence même désormais à s’intégrer de lui-même dans le groupe, lors des activités proposées… au calme…
De mon coté, je prends le temps d’observer Valentin à la maison et réalise des petits comptes rendus de ce que j’ai pu voir, mais aussi de ce que l’on fait avec lui, en fonction de ses attraits du moment : ces comptes rendus guident également les enseignantes dans les activités qu’elle proposent à Valentin par la suite…
Je m’aperçois que c’est un gros travail, beaucoup de temps et de patience… Nous avons eu la chance de trouver une bonne Psychologue mais également une équipe pédagogique à l’écoute avec qui un réel travail, main dans la main, est mis en place.
Nous « touchons du bois » ; Pour le moment celà fonctionne…
Outre ce bilan plutôt positif, nous aimerions avoir des témoignages sur la question de la gestion du quotidien dans les activités de routines (aller aux toilettes, s’habiller, manger…)… Notre « bras de fer » avec Valentin se retrouve désormais dans ses activités pour lesquelles nous n’avons encore pas trouvé de solutions « miracles » !…
Valentin va avoir 3 ans au mois de février et est propre à 50% du temps : disons qu’il a toujours quelque chose de mieux à faire que de prendre le temps d’aller sur son pot ! Lorsque nous le voyions pousser, par exemple, et qu’il est en pleine concentration sur une activité : impossible de le faire bouger ! « Non non !! Je n’ai pas fini mon travail ! Laisse moi ! », etc. … Et quand il fini par y aller, Valentin se pose 36000 questions… Comment est fabriqué le « caca » et j’en passe… Nous lui répondons, expliquons tout mais ce n’est jamais suffisant…
A table : au bout de 30 minutes, Valentin a à peine avalé 3 bouchers ! ; Il s’amuse avec ses couverts avec lesquels il forme des triangles, joue avec un bouchon de bouteille qui devient « une voiture » et qui passe (je reprends ses mots car il raconte tout à haute voix) : « derrière le verre », » à droite de l’assiette », « sous le pont » (qu’il a formé avec une fourchette entre deux verres), « je mets mon couteau à l’oblique pour faire une pente »… Quand il recommence à manger, celà suscite alors d’autres questions du type « ça par où quand j’avale ? »… Et c’est repartis pour des explications !… Pendant ce temps… Le temps passe…
Bref… Celà n’en fini plus et nous avons beau lui dire de manger, qu’il pourra reprendre une activité après… Que plus il avancera pour manger, plus vite il pourra retourner faire quelque chose d’autre… Mais rien à faire, il reste concentré sur ses histoires et expériences qu’il partage avec nous… C’est d’ailleurs affolant comme il est imperturbable dans ces moments là : Nous lui demandons de manger et lui nous regarde, tranquille, en nous racontant ses histoires… « regarde maman… »
Pour s’habiller, on en parle pas… Je cours après lui car il a toujours quelque chose de bien plus urgent et intéressant à faire… Imperturbable là encore…
Nous avons essayer d’utiliser une petite alarme ou encore utilisé un sablier pour lui faire prendre conscience de la notion du temps… Celà à fonctionné à peine 15 jours et désormais ces deux nouveaux « outils » deviennent prétexte à d’autres questions ! « Comment fonctionne l’alarme ? Pourquoi ça sonne ? »… C’est encore pire du coup… Car celà le freine encore plus, suscite d’autres questions, pendant qu’il mange…
Avez-vous rencontré ce type de difficultés pour les activités quotidiennes ? Si oui, quelques idées, témoignages… pour faire avancer les choses de ce coté là seraient les bienvenues…
Un grand merci.
Bonne journée à tous…
A ta
-
31 janvier 2015 à 15h41
Bonjour Christelle,
Tout d’abord, je suis ravie que tout s’arrange pour l’école. En effet, avec de la compréhension de toutes parts et de la bonne volonté, tout est possible.
Pour vous répondre par rapport au quotidien : il faudra vous armer d’un peu de patience, mais rien n’est dramatique je pense. En fait, votre fils est tellement préoccupé par tout le reste que ces gestes simples, s’habiller, manger…et qui ne présentent pas un grand intérêt pour lui, sont tout simplement évacués, oubliés, et deviennent dès lors très pénibles pour l’entourage.
J’ai (j’avais car il a grandi maintenant) le même à la maison et avec le recul je crois qu’il faut lui faciliter les choses tant que possible, l’aider pour que cela ne dure pas des heures (habillage) et devenir un peu plus exigente au fil du temps : si aujourd’hui il ne s’habille pas complètement seul, finalement ce n’est pas très grave et il finira par y arriver. Vous pouvez aussi jouer quand vous en avez le temps : lui préparer les vêtements et lui demander ce qu’il doit mettre (dans quel ordre), comment (quel sens), tout en l’encourageant et en le félicitant.
Pour la nourriture c’est un peu pareil : mon fils n’était pas très gourmand par ailleurs et assez difficile ce qui compliquait encore la chose. Essayez de faire en sorte qu’il ait faim au moment des repas (pas de trop gros goûters), préparez lui si possible des plats qu’il aime ou sous une forme attractive : j’ai réussi à lui faire manger bon nombre de légumes sous forme de tartes, croques « fourre tout », gratins divers, sauces améliorées + féculent qu’il aime….
Cela s’arrange avec le temps, il faut à mon avis savoir lâcher prise sur les moments les plus compliqués à gérer, tant pis pour les principes, et avoir à l’esprit qu’ils ne peuvent pas tout faire en même temps, d’une part, et que si votre fils est très cérébral, il le restera au détriment du reste… La gestion quotidienne sera éventuellement la partie la plus difficile des ses apprentissages, ceci est hors du commun mais finalement pas trop grave. Mon grand, 17 ans aujourd’hui, se débrouille beaucoup mieux, mais quand il sort je vérifie toujours l’aspect général qui le préoccupe très peu !!
Vous pouvez aussi expliquer la chose à l’école pour que les instits insistent sur le côté pratique des apprentissages.
Et surtout en rire quand ils ont l’air de clowns !!! Bon courage. -
27 février 2015 à 21h23
Bonjour,
Merci encore pour votre soutien… Aujourd’hui, un nouveau problème se dessine ; en effet,Valentin est très hypermétrope et porte des lunettes depuis ses 2 ans et demi (il vient d’avoir 36 mois).
Il a dans ce cadre des séances d’orthoptie que nous avons débuté depuis environ 1 mois…
Concernant le déroulement de ces séances, l’ Orthoptiste, a du mal à réaliser un bilan afin d’évaluer où en est exactement sa vue…
Et pour cause, il est très difficile de capter l’attention de Valentin lors des séances ; alors qu’avec ses lunettes, en vision de loin, il est censé au moins pouvoir « lire » les 5-6 premières lignes du tableau représentant 5 images successives remaniées dans un ordre différent, Valentin s’éparpille dès la deuxième ligne de lecture… La semaine dernière, il a terminé la séance en faisant « le pitre ».
Voici le comportement de Valentin durant ces séances :
Chaque ligne de « lecture » représente les mêmes images remaniées dans un ordre différent : une maison, un bateau, une fleur (« bateau fleur » pour Valentin), un bonhomme (un « Monsieur » pour Valentin), un soleil et un oiseau (un Corbeau pour Valentin) en ombre noir ;
L’explication du « bateau fleur » apporté par Valentin :
– « Si je fais un trait pour fermer le triangle, ça fait la voile du bateau »…
La base de la fleur dessiné de manière très symétrique et arrondie au niveau des feuilles peut effectivement faire penser à une coque de bateau. Quand au traçage du trait pour fermer un « triangle » et ainsi former une « voile » avec la tige… Pourquoi pas…; D’où le « bateau fleur ».
Dès la deuxième ligne, Valentin s’éparpille ; au lieu de répondre par le nom du dessin pointé du doigt, et alors qu’il vient de répondre « le corbeau » il poursuit par
– « un corbeau ça vole, un bateau ça vole pas. ça flotte sur l’eau. »
… C’est là que nous devinons alors qu’il a bien vu le deuxième dessin pointé du doigt puisque juste après « le corbeau » il s’agit bien du « bateau »…
Mais très vite, Valentin part « en vrille »…
– « sous le soleil il y a la maison »
… Effectivement, je m’aperçois de la « justesse » de la réponse concernant deux lignes superposées, complètement à l’opposé de l’objet pointé du doigt par l’orthoptiste…
Devant le bonhomme Valentin ne répond pas et semble complètement ailleurs… De retour à la maison, je le questionne sur ce moment précis…
Réponse de Valentin :
– » Je réfléchissais… »
– Tu réfléchissais à quoi !?
– Je réfléchissais que le Monsieur était peut être un astronaute parce que… il y avait le soleil juste à coté… (mot pour mot) (!!!!!!!)
En attendant, Valentin n’a apporté aucune réponse sur l’objet pointé lors du RDV…
Sans compter cette question qui revient souvent : « Pourquoi c’est toujours les mêmes images ? »
… A ce jour, et compte tenu de son comportement, il reste très difficile d’évaluer sa vision réelle… Car Valentin semble avoir grand mal à se plier aux règles des réponses attendues ; Au lieu de se fixer sur le doigts qui pointe une à une chaque image, Valentin brode ses réponses par des précisions et/ou fait des liens entre des images opposées à celles pointées… allant jusqu’à « réfléchir » que :
– « Le monsieur était peut-être un astronaute… » (!!!!!!)
Nous avons tenté de lui expliquer, en vain… Au troisième RDV, Valentin a terminé la séance en faisant le « pitre »…
Dans le doute et compte tenu de sa forte correction, l’orthoptiste préfère mettre Valentin en occultation totale, oeil droit / oeil gauche, par alternance jusqu’au prochain RDV. Heureusement, Valentin ne supporte pas si mal ses caches et a accepté le fait que c’est pour faire travailler ses yeux.
Concernant sa vue de près : cette dernière évolue vers le mieux… en effet, l’orthoptiste a toutefois réussi à lui capter l’attention en lui demandant de montrer toutes les maisons, tous les bateaux, etc. … Ce qu’il a plutôt bien réussi. Ce petit « jeu » en vue de loin n’étant pas possible à réaliser, nous n’en savons en revanche pas beaucoup plus…
Par ailleurs, ce comportement m’inquiète d’autant plus par rapport à l’école plus tard… Je l’imagine déjà répondre complètement à coté lors d’évaluations ! Et alors même que ses réflexions s’inscrivent dans une parfaite logique !!…
Vos enfants ont-ils réussis à s’adapter au système en grandissant ?… Auriez vous, par ailleurs, des idées pour que les séances d’orthoptie soient pleinement efficaces ?!
Merci et bon week-end à vous.
-
1 mars 2015 à 14h43
Bonjour Christelle,
Je comprends que cela ne soit facile, et cela me fait sourire aussi car c’est tellement vrai !
Je crois que l’orthoptiste a eu le bon réflexe, c’est à dire changer la règle du jeu en posant des questions. Vous pouvez lui expliquer un peu que votre enfant est un enfant en demande et particulier (il a dû le voir de toutes façons), et lui dire de ne pas hésiter à compliquer les choses et utiliser d’autres images (avec vous à côté pour vérifier en cas de non réponse si la cause est l’incompréhension ou la vision). Je crois qu’il n’y a rien d’autre à faire, juste s’adapter, et expliquer aussi à votre fils à quel point il est important de dire ce qu’il voit pour bien soigner sa vue.
Pour l’adaptation au système, la question est relative : ça dépend toujours de l’enfant, de l’enseignant (relation affective très importante), de l’âge, du bénéfice à un moment d’une adaptation qui est plus ou moins durable… A mon avis très personnel ils ne sont pas faits pour apprendre de façon scolaire et académique, ils ont besoin d’explorer, d’avancer à leur rythme, d’apprendre réellement des choses. Il y a un compromis à trouver, beaucoup d’explications à donner, compenser par ailleurs, et s’adapter au fil du temps.Bon week-end aussi,
Françoise.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.