- Ce sujet contient 3 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
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13 novembre 2018 à 18h23
Bonjour à tous…
Maman d’un garçon de 8 ans scolarisé en CE2 et diagnostiqué THP l’an passé, l’école ne veut rien savoir. Aucun aménagement, aucun glissement, aucune tolérance…
Pour eux, parce qu’il détruit son matériel scolaire notamment, c’est un très bon élève immature qui ne pourrait s’acclimater avec des enfants d’un âge supérieur au sien. En fait, mon garçon (que je vais prénommer A.), suite a second bilan effectué chez une psychomotricienne, obtient 100% de ses possibilités lors de double tâches. Aussi pour écouter la maîtresse ou faire correctement un exercice, il doit faire autre chose en même temps… C’est assimilé à de l’immaturité.
Enfin bref… Il est en CE2 et s’ennuie comme un rat mort, n’aime pas l’école, va jusqu’à s’enfermer aux toilettes à l’heure de s’y rendre, refuse les devoirs (parce que ça sert à rien, c’est du travail de bébé)… Mais est malgré tout 1er de sa classe…
Je ne vais pas entrer plus avant dans les détails, mon histoire ressemble aux vôtres…
Il est suivi par une psy pour l’aider à gérer ses émotions et elle me conseille de le changer d’établissement, pour le mettre dans le privé. Ou bien, puisque mon conjoint et moi même travaillons depuis notre domicile, l’instruction en famille.
Mais ça me fait peur… Et quand je prends la peine d’y réfléchir, c’est pas pour A. que j’ai peur… C’est pour moi ! Peur de ne pas avoir la patience… Peur de manquer de pédagogie… Peur des contraintes… Peur du temps que cela va nécessiter… Peur que mon autorité de maman ne fasse pas la paire avec celle « d’enseignante »…
Mais j’ai bien conscience aussi qu’il en va du bien être de mon p’tit bonhomme… Et que je n’aurai que mes yeux pour pleurer dans qq années si je ne fais rien aujourd’hui.
Qui a sauté le pas ? Qui en est ravi ? et au contraire, qui regrette ? Quelles sont vos expériences ?
Merci par avance de vos retours…
Maman de A. -
15 novembre 2018 à 9h56
Bonjour,
Je suis maman de deux enfants THQI de 7 et 9 ans, eleve de CE1/CE2 et CM1/CM2.
On peut pas dire qu’ils soient vraiment a l’écoute, non plus et pareil j’ai eu le droit mais il est petit en taille, ou il fait des bétises avec ces affaires…..Bref, du coup j’ai inscris mon fils en 6eme au college privé. J’ai eu rdv avec le directeur hier, et sincerement, c’est pas du tout le meme discours, dejà on sentait qu’il s’etait renseigné ou qu’il connaissait le THQI. Et meme s’il a avoué qu’ils n’etaient pas parfait ils ont des idées et des choses à mettre en place( exemple mettre plusieurs HP dans la meme classe) le niveau aussi est plus soutenu( selon l’orthophoniste) qui fait qu’il devrait moins s’ennuyer( et donc moins jouer avec ces affaires…)
je n’ai pas encore du recul, mais ma première impression fait du bien au moral.
Apres je ne me suis pas posée la question de l’école à la maison, car je suis maman solo travaillant à temps pleins, et je ne peux donc être là pour les suivre.Vous pouvez toujours commencer par rencontrer l’ecole priver pour jauger leur connaissances sur le HP?
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15 novembre 2018 à 10h33
Bonjour à toutes,
Pour essayer de vous répondre à toutes les 2 en même temps, compte tenu de mon expérience : la scolarité à domicile, que ce soit ief ou correspondance, nécessite un accompagnement parental. Pour le primaire, si vous disposez de temps et surtout de l’envie de la faire, l’ief n’est pas insurmontable et permet de réellement s’adapter au rythme de l’enfant. Vous pouvez avoir 2 optiques différentes : faire le programme de l’année à minima pour éviter l’ennui et compléter par du non scolaire qui plaît à l’enfant, activités, sorties…, ou alors axer l’année sur plus d’acquis scolaires à son niveau réel. Personnellement mon numéro 4 est scolarisé à domicile avec un cours par correspondance pour maintenir le lien enfant/professeur, suit le pg de l’année car cp donc écriture à acquérir et nous complétons et adaptons en fonction de ses demandes et capacités.
Pour le collège et plus, l’ief demande un réel investissement à mon avis car les cours se compliquent quand même lorsqu’on n’est pas prof, il faut se remettre dans le bain pour suivre et aider. Ça marche avec des enfants autonomes et qui n’ont pas de difficultés.
Je pense que si on peut, il vaut mieux un établissement à l’écoute pour le secondaire. -
16 novembre 2018 à 9h55
Bonjour,
Longue expérience dans le domaine, expérience vécue avec mes deux filles et aucun regret !
Enfin, elles ont pu apprendre à leur rythme. Accélérer, ça c’est ce qui vient à l’esprit en premier, mais aussi et surtout approfondir et selon moi c’est encore plus important pour nos zèbres ! Si vous voulez, je blogue depuis le premier jour sur le sujet, le premier blog a disparu mais vous pourrez quasiment tout retrouver sur celui créé il y a 3 ans : http://apprendreavecbonheur.blogspot.frPour répondre à la remarque précédente, mes filles ont un profil hétérogène et comme nous avons commencé lorsque la plus jeune avait 6 ans, elle n’était pas autonome. 🙂
Il est aussi important de comprendre que ça n’a rien à voir avec le métier de prof. Un prof doit maitriser son sujet et gérer une classe. Lorsqu’on pratique l’instruction en famille, on peut apprendre avec l’enfant ou bien même il va apprendre seul dans certains domaines. Il s’agit dans ce dernier cas de l’aider à trouver les bons interlocuteurs et des outils. Bon, vraiment, il y a beaucoup de pistes pour se repérer sur le blog, je l’ai crée dans l’optique d’aider les familles.
Le plus dur, c’est de se consacrer du temps, de ne pas devenir juste une maman dévouée donc pensez à vous. Là aussi j’ai créé un petit outil gratuit « 10 clés pour une instruction en famille réussie ». Je n’indique pas le lien car site commercial, mais vous le trouverez facilement si vous allez sur mon site. Si souci, il y a une boite à contact, je conseille bénévolement des familles depuis 11 ans. 🙂
En tout cas ici les années sans école sont nos plus belles années partagées !Bonne réflexion
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