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23 novembre 2015 à 9h17
Bonjour à toutes et à tous,
C’est un SOS que je lance pour aider mon fils de 11 ans.
C’est un garçon qui a toujours eu de bon résultat, il est intelligent, réactif et avide d’apprendre.
A la maison, il peut être aussi adorable qu’insupportable, il conteste quasiment systématique toutes décisions, il veut toujours avoir le dernier mot et fait souvent preuve de mauvaises fois. Mais il a également beaucoup d’humour, il est très câlin.
Il est assez remuant, un besoin de bouger en permanence.Il a fait sa rentrée scolaire dans un établissement privé cette année. Il a déjà eu plusieurs relevés de situation lui reprochant son comportement avec les autres élèves et avec les professeurs. Il en ai déjà à 6h de colle.
Quand je discute avec lui pour qu’il me raconte ce qu’il s’est passé, il part toujours du principe qu’il n’a rien fait de mal, quand il a un soucis avec un autre enfant il me dit que s’est l’autre qu’il l’a agressé en premier. Avec les professeurs, il leurs reprochent de le sanctionner lui et pas les autres.
Je sens qu’il ne se sent pas bien et qu’il en souffre, il ne connaissait personne dans ce collège.
Je suis tout à fait consciente que son comportement ne joue pas en sa faveur, je lui ai expliqué à multiple reprise.
A sa décharge, il a été quelques fois sanctionnés alors qu’il ne le méritait pas. Je pense qu’à force de se faire remarquer, malheureusement les gens perdent patience.
J’envisage un autre mode de scolarité pour mon garçon, je sais qu’il existe des écoles différentes, mais dans la jungle d’internet j’ai du mal à faire un tri pertinent et l’expérience d’autres parents qui ont fait ce choix m’aiderait un peu dans ma décision.
Des personnes m’ont conseillées d’envisager l’internat, sincèrement je suis partagée.
Si quelqu’un rencontre les mêmes problèmes, vos témoignages m’aideront énormément.
Merci beaucoup à toutes et tous pour votre aide.
Une maman un peu dépassée….
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23 novembre 2015 à 16h25
Bonjour,
C’est difficile de se faire une place lorsqu’on est différent et non reconnu.
Les choix de scolarité sont multiples et assez personnels, chacun dépendant vraiment du caractère de l’enfant, de vos possibilités…
En premier lieu vous pouvez contacter le référent eip de votre académie (votre fils est-il reconnu comme enfant précoce ? sinon le bilan psychologique est un préalable) pour qu’il vous aide dans vos recherches et démarches.
Ensuite il y a quelques collèges spécialisés que vous trouverez sur le site, ou comme vous le mentionnez la possibilité d’un internat, là encore il n’y a pas de règle, le choix vous revient.
Sinon il y a aussi la scolarité à distance ou ief, qui peut être une mesure temporaire ou un choix de vie. Je vous mets le lien vers notre dossier à ce sujet : https://www.enfantsprecoces.info/lecole-a-la-maison-et-enfant-precoce/Bonne lecture !
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24 novembre 2015 à 10h53
Bonjour Françoise et merci pour votre réponse,
J’ai effectué une demande sur le site ANPEIP pour avoir les coordonnées d’un psychologue reconnu dans ma région.
Nous avons rendez-vous demain avec l’adjoint au Directeur de l’établissement scolaire pour parler de notre loulou, j’en ai des noeuds aux ventres.
Merci pour votre lien et pour toutes les informations proposées sur le site.
A bientôt.
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2 janvier 2016 à 18h48
Nelly, Nous avons un petit garçon de 10 ans en CM2 qui a le même type de comportement que votre enfant. Le problème dans les écoles classiques c’est que les enseignants ne prennent pas en compte la singularité de nos enfants différents des autres il faut bien le dire. Et c’est effectivement très dur à vivre tout d’abord pour l’enfant qui ressent le rejet et incompréhension et pour nous en tant que parents car nous avons dû apprendre à comprendre le fonctionnement de notre enfant mais l’enseignement ne cherche pas à comprendre malgré les nouvelles circulaires concernant les EIP. Pour l’entrée en 6ème de notre fils, nous nous orientons vers un collège privé (sur Bordeaux) qui fonctionne non pas par classe mais par niveau et qui a ouvert une classe spéciale EIP donc nous espérons surtout qu’il pourra s’épanouir dans ce collège l’école. C’est un vrai parcours du combattant, on s’en prend plein la tête par le corps enseignant voire même par certains pédopsychiatres non formés aux EIP. Pour ma part je me suis mise en arrêt maladie en cette fin d’année car épuisée et suis bien heureuse d’avoir été près de mon enfant car j’ai pu l’interroger sur ce qu’il ressent, j’ai essayé de le faire s’exprimer le plus possible et ça c’est très important. Ce sont des enfants pures, qui en général ne trichent pas sur ces sujets importants, et ils ont vraiment besoin que nous les réassurions, que nous leur prouvions notre amour et savoir qu’on les comprend. Mais je suis bien conscience que c’est un combat de chaque jour. Bon courage!
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7 janvier 2016 à 19h51
Bonsoir,
je n’ai pas spécialement de réponse à apporter sur l’école « idéale »…cependant merci pour votre message car en vous lisant j’ai reconnu mon fils, aussi adorable qu’insupportable…:))Il vient d’être detecté eip et dyspraxique et a fait sa rentrée en 6eme…Je suppose que tout est lié tout s’enchaine avec la multiplication des professeurs, des changements de salles etc…Plus moyen de mettre en place des stratégies de compensation …Nous attendons le bilan ergo afin d’établir le PAP et les adaptations nécessaires…Quand à l’émotion, la colère etc que cette situation provoque chez mon fils, nous envisageons sur les conseils de la neuro, des rendez vous avec une pédopsy…Nous verrons au fur et à mesure..Non le système scolaire ne s’adaptera pas de si tôt et quand bien même nous rencontrons des professionnels et enseignants impliqués, il en reste encore légion , ancrés dans leur certitudes et représentations…Nous ferons avec, il n’existe pas de collège idéal selon moi, pas de solution idéale non plus, mais des choix et beaucoup beaucoup beaucoup de persévérance, de rencontres favorables je l’espère, de patience, de communication et d’amour…
Bon courage à vous! Ceci dit si vous trouvez La solution, n’hésitez pas je suis preneuse!!:))
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1 février 2016 à 9h12
Bonjour,
Nous sommes dans la même situation. Notre fils à presque 12 ans, est en 5° et nous sommes confrontés aux mêmes difficultés.
C’est très dur.
L’école a l’obligation de prendre en compte cette particularité (voir les documents EIP sur Eduscol) et malheureusement il faut se battre pour ça mais en gardant une bonne communication.
Beaucoup discuter avec les enseignants, leur faire comprendre que c’est difficile, que nos enfants ne sont pas « des enfants rois » , s’ils sont en souffrance.
Ne pas hésiter à faire intervenir les médecins scolaires, et demander la mise en place d’un PAP (plan d’aide personnalisé) avec des adaptations qui sont nécessaires si cela se passe mal. Eventuellement faire intervenir le référent académique mais dans notre cas, il n’est pas efficace.
Ne pas hésiter non plus à transmettre des livres, des documents aux enseignants qui ne sont pas formés pour cela. La clé est ici.
A mon avis il faut éviter la déscolarisation mais cela demande beaucoup d’adaptations.
Nous réfléchissons aussi à une cursus spécialisé mais ce n’est pas simple de trouver le bon.
Bon courage et tenez-nous au courant de vos démarches ou solution.
Marie. -
1 mars 2016 à 18h00
Bonjour,
Je suis toute nouvelle sur l’assocation, et je reconnais bcp mon fils dans la description que vous faites du vôtre.
Il a 11 ans également, et sur les conseils de membres de la famille, et vu son ennui de plus en plus permanent à l’école, nous avons été voir un psy pour qu’il passe passe un bilan. Sans se voiler la face, nous sentions bien quelque chose de différent chez lui, depuis qu’il est petit, mais avec de très bon résultats scolaires, et une bonne sociabilité a priori (car en fait en discutant plus profondément, non) nous ne pensions pas qu’il était « à haut potentiel » et encore moins « à très haut potentiel » (résultat du test)
Il est en CM2 et les interrogations arrivent pour nous parents, afin que notre enfant se sentent le mieux possible à l’école.
J’ai vraiment l »impression que vous décrivez mon fils:les résultats, l’envie d’apprendre, l’humour, les câlins, le besoin de bouger en permanence (gros pble pour les instituteurs), et le fait que qd il y a conflit, c’est tjs de la faute des autres, il est victime d’une injustice.
Il se met souvent des personnes à dos alors qu’il a très bon fond.
Le bilan a révélé bcp d’anxiété, et une tendance à la dépression, une grande fatigue (sans doute cause par l’ennui).
Je ne peux pas vous aider, mais nous pouvons partager nos expériences.
Dans un premier temps, nous allons voir l’instituteur pour parler avec lui et voir ce qu’il peut faire pour combler le temps pdt lequel il a terminé avant les autres.
Mais l’entrée en 6ème m’inquiète bcp: ce n’est plus un mais des professeurs, et au delà de l’enseignement, il y a les copains…
C’est également l’arrivée du collège, et la peur qu’il ne s’adapte pas, qui m’a poussée à passer le cap du test.
Pour le moment nous allons le faire suivre pour le côté manque de confiance en lui et anxiété.
Je ne sais pas quelles mesures nous devons prendre vis à vis du collège, s’il faut leur en parler ou non, au moment de l’inscription.Bon courage à vous, et j’espère que votre fils arrivera à s’épanouir dans le cadre de sa scolarité.
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3 mars 2016 à 19h55
bonjour .
ma fille de 11 ans est qualifiée de thqi.
elle est mi ange mi demon en fonction de sa journée de collège : si il y eu ennui , harcèlement etc c’est un vrai petit diable.niveau relationnel elle n’a aucun ami uniquement des ennemis qui se moquent d’elle ; ayant compris son hyper sensibilité ils jouent avec cela. Clara passe donc son temps à pleurer .
elle a changé 7 fois d’école, à chaque fois les mêmes soucis et jamais une intégration correcte.
aujourd hui nous sommes encore obligé de la changer de collège à cause des menaces de suicide face aux harcèlements qui durent depuis novembre.
le collège à pris cela au sérieux au début et me demandent maintenant de gérer ma fille et son hyper sensibilité. …j’aimerai bien mais impossible.elle est suivie par une psy depuis un an, à qui elle a une confiance aveugle et qui nous aide à comprendre ce qu’est la précocité.
nous arrivons à lui redonner le sourire lorsqu’elle est en vacances ou lorsque qu’elle passe ses journées au centre equestre.
ce n’est pas facile d’être différents, ma fille en souffre et ce n’est pas facile non plus d’être parents d’un enfant rejeté …
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